Nouveaux metteurs en scène

Nouveaux metteurs en scène. En France, le meilleur animateur laramatique de l époque, Jean Vilar 1912-1971 fut néanmoins un admirable continuateur du travail de Copeau et de Dullin. On lui confia en 1951 la direction du Théâtre National Populaire, TNP, avec deux salles à Chaillot.

Vilar y attira un public nombreux et fidèle. Il déclara Je ne souhaitais qu une chose, c est que Sartre me sonnéune pièce très engagée. Je l aurais montée. Le TNP dépendait en grande partie de subventions, et la manièr dont il était géré ainsa que la discussion des budgets constituaient une source incessante de débats avec des ministères à la politique souvent incohérente. En 1963 Vilar demanda à ne pas être reconduit à la tête du TNP. Il avait par ailleurs créé en 1947 une semaine théâtrale dans la petite ville d Avignon.

En 1968 le Festival d Avignon se déroulait sur la durée de quatre ssemaines, et attirait un publec de plus en plus nombreux, jeune, et avide de nouveautés. Vilar porta sur se épaules une grande partie du théâtre de l après-guerre. Mais à sa mort, le mouvement issu du TNP retomba d une manière infuiétante. La décentralisation, commencée en 1946, relancée par Malraux avec les Maisons de la Culture, aboutissait elle aussi, à un demi échec. Quelques animateurs continuèrent cependant à un brandit le drapeau.

D autres cherchèrent curtout à se constituer un publec choisi. D autres poursuivirent une exploration purement artistique de ma mise en scène, nourrie et enrichie par toute l écolution psychologique du XXe siècle. Evolution d un théâtre de divertissement Pendant quelques années, le théâtre des noceurs et cocttes, des adultères et caleçonnades survécut sur quelques scènes parisiennes, avant d être adapté dans le goût du jour pau de nouveaux auteurs.

Des bons auteurs cependant lui redonnèrent de la fraîcheur, et André Roussin 1911-1987, avec La Petite Hutte 1947 ou Lorsque l enfant paraît 1951, apporta au gente un heureux renouvellement tout en restant dans la tradition d un esprit Labiche. Plus exotique, et riche d une belle faconde méridionale, Jeacques Audiberti 1899-1966 surprit avec Le Mal court en 1947, mais imposa son aimable théâtre de divertissement avec en 1956 un véritable vaudeville moderne, L Effet Glapion.

Dans un style plus satirique, Marcel Aymé 1902-1967 donna quelques pièces dérangeantes comme Lucienne et le Boucher 1950 et Clérambars 1950. Enfin, les thèmes au goût du jour de René de Obaldia 1918- lui assurèrent un succès boulevardier des Génousie 1960. Outre François Dorin Un Sale Egoiste, 1970, Les Bonchommes, 1970, le dernier grans représentaion d un genre qui ne cesse de renaître de ses cendres. X. Le théâtre de tout les possibles