ðåôåðàòû êîíñïåêòû êóðñîâûå äèïëîìíûå ëåêöèè øïîðû

Ðåôåðàò Êóðñîâàÿ Êîíñïåêò

Ðóññêàÿ ýìèãðàöèÿ âî Ôðàíöèè

Ðóññêàÿ ýìèãðàöèÿ âî Ôðàíöèè - ðàçäåë Ëèíãâèñòèêà, Sommaire Introduction I. Causes Et Étapes De L Émigration Russe En France Ii...

SOMMAIRE Introduction I. Causes et étapes de l émigration russe en France II. Corps expéditionnaire russe et la Légion russe d honneur III. Causes de la défaite des blancs IV. Évacuation de l Armée Blanche de la Crimée V. Église Orthodoxe Russe et la culture russe en France Conclusion Bibliographie introduction Mon dossier s appelle L émigration russe en France.J ai décidé de composer ce dossier puisque l histoire de ma patrie m intéresse beaucoup.

La période la plus importante de l histoire, à mon avis, c est l époque où la Russie était un Empire. Étant adepte des idées qui défendent l État traditionnel, c est-à-dire, principalement, des idées monarchiques, je compatis aux soldats et officiers de l Armée Blanche, qui partageaient le même point de vue. Dans cet ouvrage, je voudrais étudier les questions suivantes 1 France comme pays d asile Quelles étapes connaît l émigration russe en France. 2 Comment les Russes combattant contre l Allemagne et, plus tard, contre les bolcheviks, se sont-ils trouvés en France 3 Quelles étaient les causes de la défaite de l Armée Blanche 4 Comment l Église Orthodoxe Russe est présentée en France. Je crois que le rôle de l émigration russe en France est inapréciable dans le développement de la pensée russe en général.

Les habitants de la Russie ont besoin de savoir l histoire de leur pays et, en particulier, leur généalogie. Dans notre pays, il y a beaucoup de personnes descendant d émigrés qui ne s intéressent point à leurs origines.

En outre, comme beaucoup d écrivains, de peintres et de philosophes ont préféré la France comme pays d asile, une part de la culture russe n est pas accessible à ceux qui restent en Russie. Je crois que c est inacceptable. Alors, pour reconstituer son niveau de la culture et approcher sa renaissance, la Russie doit changer sa position par rapport aux émigrés en France, visant le rapprochement d idées ou même le rapatriement.

Causes et étapes de l émigration russe en France

Causes et étapes de l émigration russe en France. Pierre I le Grand favorise les échanges avec Occident, toutefois, en a... Séduits par le charme slave, des Français ont ramenés une épouse de Ru... Il institue également le passeport Nansen pour venir en aide aux apatr... Les statistiques officielles françaises donnent Année1921192619311936R...

Corps expéditionnaire russe et la Légion russe d honneur. Les volontaires du Corps Expéditionnaire Russe combattants dans la Division Marocaine. En 1916, un corps expéditionnaire russe de 44 292 hommes débarque en France pour se battre sur les Fronts français et macédoniens.

Lors de son voyage en Russie, en décembre 1915, Paul Doumer envisage lenvoi de 300.000 hommes en France, en échange de matériels de guerre dont la Russie avait grand besoin. La proposition française ne rencontre pas beaucoup de succès auprès du commandement russe, mais Sa Majesté Impériale Nicolas II émet le souhait de lenvoi de troupes russes en France. Le Chef dÉtat-Major, le Général Aléxéiev propose de le faire a titre dessai dans les conditions suivantes les soldats russes seront envoyés en unités constituées, encadrées par des officiers russes et mises à la disposition des Grandes Unités françaises.

Ces troupes seront armées par du matériel français et seront transportées par les soins de la Marine française. Paul Doumer exprime le désir que le chiffre de 40.000 hommes par mois soit atteint rapidement. En exécution de cette décision, dès janvier 1916, on procède à la formation de la 1ère Brigade Russe Spéciale, composée de 2 régiments.

Le premier forme a Moscou, le 2ème a Samara sur la Volga. Les brigades sont formées essentiellement par des bataillons de réserve, cest-a-dire des hommes nayant pas subi leur bapteme du feu, ce qui était probablement une erreur. Le 1er régiment est compose essentiellement douvriers dusines, le 2ème de paysans, ce qui explique certains événements ultérieurs. Les régiments sont à 3 bataillons de 4 compagnies, en outre, chaque régiment a 3 compagnies de mitrailleuses 12 par compagnie, une unité de liaison et une séction de services. Le bataillon de réserve est à 6 compagnies.

Les effectifs de la 1ère brigade, commandée par le Général Lokhvitzky, comprend 180 officiers et 8762 sous-officiers et hommes de troupe. La brigade a une collection deffets dhabillement en double chaque compagnie a sa cuisine roulante. La dotation en matériel est à la charge de la France. Le 1er echelon part de Moscou le 3 fevrier 1916, par chemin de fer, par la Sibérie et la Mandchourie jusquà Dairen Ta-Lien et, de la, par mer jusqua Marseille où il arrive le 26 avril, soit un voyage de 30.000 km, dont 60 jours en mer. Le débarquement a lieu a Marseille et fait une tres grande impression sur les Français tous les journaux ne tarissant pas déloges sur larmée russe.

Ainsi, larrivée des troupes russes en France constitue un nouveau maillon des rélations amicales entre les Alliés. La formation de 3 autres brigades russes est entreprise peu après.

En raison de la situation difficile, la 2ème brigade est envoyée a Salonique où elle arrive debut Août 1916. La 3ème brigade est formée a Ékatérinbourg et a Tchéliabinsk, en partie avec des compagnies des régiments en campagne, en partie de bataillons de réserve elle est envoyée en France en août 1916. Enfin, la 4ème brigade arrive a Salonique en novembre de la même année. Ainsi, au cours de lannée 1916, malgré loffensive, énorme par son etendue et par ses pertes, du Général Broussilloff sur le front gérmano-autrichien, le Haut Commandement peut former 4 brigades spéciales, soit mettre à la disposition de la France 745 officiers et 43 547 hommes de troupe.

La formation des 5ème, 6ème, 7ème et 8ème brigades nest pas terminée au moment de la révolution. Lannée 1916 est, pour les Français, une année difficile lannée de Verdun où tombèrent 350.000 Français, soit 25 des pertes totales françaises pendant la Grande Guerre. La 1ère Brigade Spéciale, débarquée le 20 avril, est dès le 23 avril transférée au Camp de Mailly, près de Chalons-sur-Marne, qui fut mis entièrement à la disposition des Russes.

Ce camp dépendait de la 4ème Armée du Général Gouraud qui, à plusieurs reprises, prit contact avec les troupes russes et veilla a leurs besoins. En décembre 1916, est crée dans ce camp, un Camp dInstruction pour divers spécialistes cest là, également, que viennent les troupes russes au repos et pour se perféctionner. Le Président de la République lui-même visite le camp et est frappe par lexcellent aspect de la brigade et décore le Général Lokhvitzky de lordre de Commandeur de la Légion dHonneur.

À la fin du mois de juin 1916, la 1ère brigade est envoyée dans le secteur occupé par le Groupement Ouest de la 4ème Armée, a lEst entre Suippes et Auberive. En 1917, la conduite au feu des deux brigades est appreciée par les Alliés. En mars 1917 elles sont dans la region du Fort de la Pompelle. Lors de lattaque Nivelle du 16 avril 1917, dans le cadre de la 5eme Armée, la 1ère Brigade Spéciale prend Courcy, le 3ème Brigade attaque et occupe le mont Spin. Les pertes pour les 2 brigades russes sont de 70 Officiers et 4 472 Soldats tués, blessés ou disparus.

Formation de la Légion Russe d Honneur Par suite de la Révolution Russe, la Russie quitte les rangs des Alliés et les Régiments russes du Corps Expéditionnaire sont relevés du front par le Gouvernement français, reformés et transformés en compagnies de travailleurs.

Le nom même de Russe est devenu synonyme de traître. Cette situation devenant insupportable, des centaines de militaires russes sous limpulsion du Colonel Gotoua, profondement blesses dans leur orgueil national, sorganisent et demandent au Gouvernement français lautorisation de regagner le front. Après de multiples hésitations et de pourparlers, lautorisation est accordée pour la création de la Légion Russe. Le 23 décembre1917, cette unité, sous le commandement du Colonel Gotoua monte en ligne, versée dans la Division Marocaine considerée a lepoque comme la meilleure unité française.

La rénommée et lhéroisme du soldat russe atteignit des sommets inégales au sein de cette unité. Fin mars 1918, les Allemands percent le front des Alliés du côte dAmiens entre larmée française et les troupes anglaises et sengouffrent dans la bréche ainsi créée. La situation devenant critique, le Haut Commandement Français donne ordre à la division marocaine de contre-attaquer. La Légion Russe est placée en tête de troupes de la contre-attaque.

Le Général Dauzan, Commandant de la Division Marocaine, decora le Capitaine Loupanoff de la Légion dHonneur et le bataillon reçut un état de recompense. Les pertes sont sévères. Mai 1918. Les Allemands jettent dans la bataille leurs meilleures troupes et enfoncent les lignes françaises. Dun bond, ils passent lAisne et, en marche forcée, approchent de Chateau-Thierry. Soissons est tombée, la route sur Paris est ouverte Rappelée de toute urgence, la Division Marocaine occupe la position à cheval sur la route de Soissons-Paris et reçoit, la première, le coup de boutoir allemand. Les zouaves retiennent la pression ennemie mais, au bout dun moment, commencent a céder dans leur centre.

À linstant où tout semblait perdu, le Commandement jette en attaque sa dernière réserve, la Légion Russe. Son attaque est décrite de la façon suivante par l historién de la Division Marocaine Pour arrêter cette avance menaçante, le Colonel Lagarde donne ordre a la Légion Russe de contre-attaquer. La Légion Russe se lance en avant, officiers en tete. Même les medecins, pris par lenthousiasme de cette glorieuse phalange, ont oublié leur mission principale de charité et, avec les combattants, pénètrent dans les rangs de lennemi.

Sur 150 combattants, 110 sont restés sur la côte de Vauxbuin. Cette bataille coûte aux Russes 85 de leurs effectifs et presque tous les officiers La presse française de lépoque en admiration devant lhéroisme russe souligne le grand nombre de Croix de la Légion dHonneur et de Croix de Guerre décerné aux combattants russes et emploie pour la première fois le terme honorifique, reste depuis attache à cette unité en la dénommant la Légion dHonneur.

En août, la Légion Russe reçoit enfin pour la première fois des renforts importants composés de volontaires danciens régiments du Corps Expéditionnaire, devient un bataillon avec 2 compagnies et demie de tirailleurs et une compagnie de mitrailleurs et rentre comme unité indépendante dans la Première Brigade de la Division Marocaine.

Ce bataillon est aussitôt dirigé au nord de lAisne où i1 sempare de Térny-Sorny et progresse vers Laffaux, un des points avancés de la ligne Hindenburg. Au cours des combats du 12 séptembre, le bataillon franchit 3 rangées de fortifications en béton armé et perce la ligne de défense allemande, prend par surprise un grand nombre de prisonniers et une grande quantite de matériel. Pour toutes ces operations, le Maréchal Foch, Commandant en Chef des Armées, octroie au Bataillon Russe la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre et une Croix de Guerre avec 2 palmes à son drapeau, avec les citations. La rénommée acquise par la Légion Russe dHonneur attire dans ses rangs de nombreux volontaires provenant des compagnies douvriers ou même de la Légion Etrangère.

Malgré ès pertes, ses effectifs augmentent au 1er novembre 1918, le bataillon compte 564 hommes répartis en 3 compagnies de combat et une compagnie de mitrailleuses.

Des le 1er octobre, les Allemands étaient amenes à evacuer toute la ligne Hindenburg et à se retirer vers la frontière. Dans ces conditions, la Division Marocaine toute entière est transportée a Nancy et entreprend le mouvement final le long de la Moselle vers Moyeuvre et seul lArmistice du 11 novembre arrète cette operation. Malgré cela, la Légion Russe dHonneur continue déxister et participe avec les Armées Alliées a lavance le long de la rive gauche du Rhin elle traverse la Lorraine, lAlsace, la Sarre, arrive a Friedrickshafen, puis est dirigée sur Worms quelle occupe jusquen décembre.

À la fin de lannée 1918, la Légion Russe dHonneur est évacuée a lintérieur de la France et démobilisée. LÉvacuation de l Armée Blanche de la Crimée Lhistoire de l émigration blanche commence par une tragédie lévacuation de la Crimée en novembre 1920 par larmée du général Wrangel. Lannée 1920 voit briller les derniers feux de la guerre civile en Russie du sud. À la fin du mois de mars, vaincu par larmée rouge, le général Dénikine a dû faire évacuer de Novorossiysk, dans une panique indescriptible, les débris de ses armées blanches.

Réfugiées en Crimée, ces troupes démoralisées semblent promises à une défaite rapide. Dénikine, découragé, remet ses pouvoirs à son rival et ennemi personnel, le général Baron Wrangel. Pendant plus de 6 mois, Wrangel donne lillusion que les armées blanches pourraient retourner la situation en Russie et chasser les bolcheviks du pouvoir.

Mais le 12 octobre 1920, la nouvelle de larmistice soviéto-polonais annonce que les jours de larmée Wrangel sont comptés. Les troupes qui luttaient contre la Pologne sont envoyées sur le front de Crimée pour donner le coup de grâce. Le 8 novembre, apprenant la chute des premières lignes de défense, Wrangel donne lordre dévacuation. Tous les navires présents dans les ports de Crimée sont réquisitionnés, dont le vieux paquebot Rion. Les bateaux russes sont mis sous la protection de la France et hissent le drapeau tricolore.

Lescadre française de Méditerranée Orientale supervise les opérations. Tout se passe dans lordre. Quasiment tous ceux qui le désirent peuvent être évacués. En une semaine, 130 navires arrivent à Constantinople, avec 146.200 réfugiés à bord, dont 29.000 civils, souvent dans un entassement ahurissant. Létat sanitaire est catastrophique les Russes sont décimés par le typhus, il y a même des cas de choléra et de peste.

Les autorités françaises de Constantinople sont dépassées que faire de cette masse énorme de réfugiés, armés jusquau dents et équipés dune flotte de guerre complète Les laisser débarquer à Constantinople est inconcevable cette ville, sous occupation alliée, est déjà surpeuplée de réfugiés, car la Turquie est en pleine guerre le rebelle Mustapha Kémal contrôle pratiquement toute lAnatolie où il se heurte à larmée grecque. La perspective de voir cette armée russe désuvrée prendre part au conflit donne des cauchemars aux Alliés.

Il faut donc éloigner le plus vite possible les Russes de cette poudrière. La flotte de guerre est envoyée à Bizerte, et Georges Leygues lance un appel aux États balkaniques pour quils accueillent les troupes et les réfugiés civils. Le résultat est décevant la Roumanie nen accepte que 2000, la Grèce 1700, la Bulgarie 3800 seule la Serbie, fidèlement russophile, ouvre grand ses portes et en recueille 22.300. Au total, 34.000 personnes ont été évacuées le 1er janvier 1921. Reste donc plus de 100.000 réfugiés à loger et nourrir.

En attendant une destination définitive, les Cosaques du Don ont été envoyés en Thrace à Tchataldja, ceux du Kouban sur lîle de Lemnos, et les troupes régulières sur la presquîle de Gallipoli, dans le détroit des Dardanelles. Les civils, jugés moins dangereux, ont été répartis dans plusieurs camps autour de Constantinople. Pour le gouvernement français, il est évident que larmée Wrangel a cessé dexister, et que ces milliers de réfugiés ne sont que des individualités.

Mais les autorités militaires et navales sont effarées par cette façon de voir les choses Si on licencie larmée Wrangel sans aucune perspective demploi, la situation à Constantinople risque de tourner rapidement au cauchemar. Il faut absolument que la discipline militaire soit maintenue, et les troupes laissées sous les ordres des officiers russes, afin déviter de les voir se transformer en mercenaires ou en grandes compagnies.

Il sera alors plus facile de disperser en douceur les réfugiés vers les pays qui voudront bien deux. À contrecur, le gouvernement doit se rallier à ces arguments. Wrangel, fin tacticien, sengouffre par cette porte laissée entrouverte. Il profite de lautorité que lui laissent les Français pour sopposer par tous les moyens à la dispersion de son armée propagande, pression psychologique, menaces, tout est bon pour garder un noyau irréductible dArmée Blanche car Wrangel caresse toujours le rêve de reprendre la lutte contre les Soviets, ou de semparer du pouvoir si celui des bolcheviks seffondre tout seul. Ainsi, le séjour de lArmée Russe à Constantinople est marqué par un bras de fer permanent entre Wrangel et les Français, qui cherchent constamment à se débarrasser de réfugiés qui coûtent une fortune au budget de la France.

Très vite, les autorités constatent que beaucoup de réfugiés ont le mal du pays. Elles voient là une belle occasion den diminuer le nombre le gouvernement fait donc savoir dans les camps que personne nest retenu, et que la France assurera le rapatriement en Russie soviétique de ceux qui en feront la demande, toutefois sans aucune garantie sur leur sécurité une fois débarqués.

Malgré cette réserve de taille, les volontaires se bousculent de janvier à avril 1921, 9370 réfugiés retournent en Russie. À cela viennent sajouter les départs individuels de réfugiés ayant les moyens de vivre à leurs frais, de ceux qui ont trouvé du travail à Constantinople ou qui se sont engagés dans la Légion Étrangère.

Malgré cela, il reste encore en avril 1921 55.000 Russes nourris par la France dans les camps de réfugiés. Si lon comptait sur les départs individuels, il faudrait des années pour disperser larmée Wrangel. Trouver des débouchés de masse pour les réfugiés russes reste un impératif urgent. Certains d officiers russes émigrés Afrikan Bogaévski 1872 - 1934 Paris, général-lieutenant, décoré de la croix de Saint-Georges pour son courage lors de la bataille de Tamopol en juillet 1917. Commande un régiment de partisans, puis une brigade de lArmée Blanche lors de la campagne de glace au Kouban en février-mai 1918. Élu ataman des cosaques du Don en février 1919. Lancien ataman, le général Krasnov, qui assista à ses obsèques, se battit plus tard aux côtés de larmée allemande au cours de la 2è guerre mondiale et, livré à lURSS, fut exécuté pour trahison.

Boris Dourov 1879 Saint-Pétersbourg - 1977 Sainte-Geneviève-des-Bois. Lieutenant-colonel dans le corps expéditionnaire russe en France, puis en Macédoine, il est lun des fondateurs du Lycée russe de Paris en 1920 où il professe les mathématiques et dont il devient le directeur de 1931 jusquà sa fermeture en 1961 Mikhaïl Grabbe 1868-1942, comte, général, ataman du Don en 1916-1917. Nicolas Lokhvitski 1868 - 1933 Paris, général dinfanterie commandant en chef du corps expéditionnaire russe sur le front français en 1916. Après la paix, il rejoignit larmée de lamiral Koltchak en Extrême-Orient et revint sinstaller à Paris en 1923. Zinovi Péchkov 1884 Nijni-Novgorod - 1966 Paris, général dans larmée française.

Frère aîné du bolchevik Iakov Sverdlov, son nom lui a été donné par son parrain, lécrivain Maxime Gorki. Sengage dans la Légion étrangère en 1914. Perd un bras en 1915. Chargé de mission auprès de Koltchak, puis de Dénikine.

Naturalisé Français en 1923, sert au Maroc comme officier de la Légion. De 1942 à 1950 représente la France libre en Afrique du Sud, puis en Chine et au Japon.

Causes de la défaite des blancs

Causes de la défaite des blancs Corruption des cadres négligence, paresse, goût de la dolce vita. En Sibérie, à larrivée de Koltchak, il y avait 196 états-majors sans troupes.

De nombreux régiments blancs comptaient 2 ou 3 officiers pour 1 seul homme. Une grande partie du matériel fourni par les Alliés était revendue au marché noir et, en fin de compte, rachetée par les Rouges. Trahison des Tchèques de Sibérie anciens prisonniers de guerre autrichiens, réarmés contre lAutriche, ils avaient rejoint Koltchak après la paix de Brest-Litovsk, les Allemands ayant exigé quils leur soient livrés.

Pris en main par une mission militaire française Gal Janin, qui cependant ne leur donna pas lordre de délivrer Koltchak encerclé, ils devaient être le noyau de la reconquête de la Russie dEurope à partir de lOural. Mais le gouvernement tchèque Bénès leur interdit dagir contre les Rouges. Ils sorganisent donc en grandes compagnies, occupant la ligne du Transsibérien et accaparant le matériel ferroviaire qui transporte leur butin. Ils se replient lentement en 4 ans vers Vladivostok, négociant leur retraite avec les Rouges ils arrêtent Koltchak à Irkoutsk et le livrent aux bolcheviks.

Mésentente entre les Alliés chacun des Alliés cherche à profiter de la guerre civile pour favoriser ses propres intérêts les Anglais poussent en avant Koltchak qui leur a promis des avantages en Oural et au Caucase. Le Gal français Janin décide de faire soutenir Koltchak en novembre 1918 par larmée japonaise inutilisée qui aurait été transportée par le Transsibérien jusquà lOural. Wilson met son veto, craignant de voir les Japonais sincruster en Extrême-Orient russe.

Les Anglais ont gêné laction de Dénikine, puis de Wrangel, car ils voyaient en eux des créatures de létat-major français projet dun protectorat français en Ukraine et Russie du Sud ils ont abandonné Ioudenitch, pour ne pas favoriser létablissement des Allemands dans les pays Baltes, etc. Habileté diplomatique des Soviétiques ils ont compris quil fallait faire des concessions aux nouveaux États pour les amener à se retirer de la lutte ils ont accordé lindépendance ou fait dimportantes concessions territoriales à Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, États transcaucasiens, Extrême-Orient, Boukhara.

Une fois la paix rétablie, ils ont récupéré les territoires abandonnés en Asie les concessions faites en Europe seront reprises en 1940 et 1944. Valeur militaire de lArmée rouge les combattants sont motivés ouvriers communistes formant la Garde rouge paysans décidés à acquérir des terres officiers, anciens sous-officiers ou soldats espérant monter en grade malgré leur roture ce qui était impossible dans larmée tsariste.

Trotski se révèle être un bon chef de guerre sens de lorganisation, volonté de vaincre, stratégie. Affaiblissement de lesprit de croisade anticommuniste vers 1921-22, les nations occidentales craignent de passer pour réactionnaires si elles luttent contre le bolchevisme effet de la propagande menée auprès des mouvements ouvriers occidentaux par le Komintern créé mars 1919. Mutinerie des marins français de la mer Noire qui, ayant appris le 10-4-1919, à Odessa, le succès de la manifestation parisienne du 6-4 150 000 personnes contre lacquittement de Raoul Villain, lassassin de Jaurès 2 , 10 000 arrestations, ont cru à la victoire de la révolution communiste à Paris. Le 16-4 la mutinerie touche le Protet en pleine mer chefs André Marty 1886-1956, Badina et, le 20-4, en rade dOdessa, elle touche la Justice, la France, le Jean-Bart et le Waldeck-Rousseau.

Lescadre doit être ramenée à Toulon, ce qui affaiblit les armées blanches de Dénikine.

Église orthodoxe russe et la culture russe en france. Habitués à des conditions de vie meilleures, mais déjà rompus aux difficultés de la vie quotidienne lors de la période révolutionnaire, les émigrés se retrouvent pour la plupart dans un dénuement presque total, ayant perdu leur fortune en Russie révolutionnaire ou sur le chemin d exil. Surtout au début de leur installation en France, les conditions de vie sont extrêmement précaires du fait que le statut d apatrides qui leur était accordé constituait un frein à leur activité professionnelle.

Les émigrés se regroupent et mettent en place quantité de procédés institutionnels ou officieux pour maintenir le contact et répandre leur production culturelle.

Ces institutions, c est d àbord l Église, puis l école, l Université, enfin la presse autant éléments fédérateurs de cette communauté, ce qui forme une vraie diaspora. Son originalité tient au fait qu il ne s agit pas d un exil des Russes, mais d une Russie en exil, de tout un pays qui, par l intermédiaire de ses élites et de ses principale institutions, se retrouve à l étanger et attend impatiemment le retour. Église Notre-Dame de lAssomption La première pierre de cette église fut posée le 9 avril 1938 et léglise consacrée le 14 octobre 1939, jour de la fête de lIntercession de la Vierge, par le métropolite Euloge.

Léglise a été construite par Albert Benois dans le style des églises de Novgorod du XVème siècle et début XVIème siècle. Les fresques ont été réalisées par Albert Benois frère de célébre Aléxandre Benois et sa femme Marguerite, liconostase par F. Fedorov. C était le comte Chérémétiev qui les aidait. Le comte habitait auprès de l église et n était déjà qu un simple psalmiste.

Il savait bien l écriture slave et ornait les livres finement. Devant liconostase à droite est fixé une plaque commémorative à la mémoire des 37 généraux, 2 605 officiers et 29 000 cosaques, ayant servi aux côtés de larmée allemande pendant la dernière guerre mondiale, livrés par les Alliés aux Soviétiques à Lienz et sur la Drave le ler juin 1945 et condamnés par eux pour trahison. Les anciens combattants cosaques de lArmée Blanche viennent se recueillir chaque année devant cette plaque.

Reposent dans la crypte Albert Benois 1870-1970, architecte de léglise. Marguerite Benois, née Novinski 1891-1974, son épouse. Cassien S. Bézobrazov 1892-1965, Archevêque, professeur, puis recteur de lInstitut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris. Euloge Vassili Guéorgievski, métropolite 1868Somovo 1946Paris. 1895Il se fait moinede 1903 à 1905Devient évêque de Lublin1907Député à la 2è douma1907 à 1912Réélu député à la 3è doumade 1914 à 1921Devient Archevêque de Volhynie1921Nommé archevêque de lÉglise orthodoxe russe dEurope occidentale1922Devient métropoliteil adhère au groupe monarchiste-nationaliste Georges Tarassov 1893 Voronej - 1981 Paris, archevêque, ingénieur chimiste. 1916Fut envoyé en France1953Sacré évêque1930Ordonné prêtre1960Devient archevêque de France et dEurope occidentale servit comme pilote dans laviation après la mort de au métropolite Vladimir Olga Kokovtsov 1860-1950 et Olga Malevski-Malévitch 1868-1944. Comtesses, donatrices pour la construction de léglise.

Wladimir Kokovtsov 1853Novgorod 1943Paris, comte. de 1904 à 1914Était le ministre des Finances de Russiede 1911 à 1914Était le président du Conseil des ministresnovembre 1918Émigraaprès lassassinat de Stolypine Le Bienheureux Père Alexis Médvédkov 1867-1934, prêtre desservant la paroisse dUgine, où il passait presque tout son temps en prière dans léglise- Il mourut dun cancer.

Quand le cimetière dUgine fut désaffecté quelques années après sa mort, on retrouva son corps absolument intact, ce qui fut interprété comme un signe de sainteté et son corps fut transporté à Sainte-Geneviève-des-Bois. Georges Spasski 1877-1934, archiprêtre, aumônier de la flotte russe de la mer Noire jusquà la Révolution.

Il suit la flotte repliée à Bizerte, puis il est nommé à la cathédrale Alexandre-Nevski. Son corps est dabord enseveli dans la crypte de la cathédrale. Dimitri Troïtski 1886-1939, archiprêtre, premier recteur de léglise Saint-Nicolas-le-Thaumaturge dans la Maison russe de Sainte-Geneviève-des-Bois. Vladimir Viatcheslav Tikhonitski 1872-l959. Le métropolite.

Étudie la théologie au séminaire de Kazan. de 1925 à 1945Devient évêque de Nicejanvier 1945Nommé coadjulteur du métropolite Euloge1946-1959Était un métropolite Maison russe Après la révolution, la princesse Véra Mechtcherski 1876-1949 a fondé au Paris la pension où elle apprenait le savoir-vivre aux jeunes filles de familles riches américaines. L une de ces élèves était Miss Dorothy Puget, dont la générosité a aidé Véra Mechtcherski à fonder la maison de retraite pour des vieux Russes émigrés.

Cette maison fut fondée le 7 avril 1927 et a été baptisée du nom de Sa Majesté Impériale Marie Féodorovna. Elle abrita jusquà 250 pensionnaires. La princesse Mechtcherski dirigea la maison de retraite jusquà sa mort survenue dans cette maison le 17 décembre 1949. Une chapelle y fut construite et consacrée sous le vocable de Saint-Nicolas-le-Thaumaturge. Elle est aujourdhui sous la juridiction du patriarcat de Moscou.

Dans la maison sont conservés divers souvenirs de lambassade russe de la rue de Grenelle davant la Révolution portraits de limpératrice Catherine II et des empereurs Alexandre Ier, Nicolas Ier, Alexandre II, Alexandre III, buste de Nicolas II et de limpératrice Alexandra Fédorovna, trône impérial en bois doré. Le cimetière Saint-Hislaire-le-Grand Ce cimetière militaire russe fut créé à 1927 à Saint-Hislaire-le-Grand, près de Reims, à lendroit exact où se trouvaient les tranchées du corps expéditionnaire envoyé en 1916 à la demande du gouvernement français.

Là, furent érigés une église orthodoxe russe et un monument commémoratif auprès des deux ossuaires et des nombreuses tombes dofficiers et soldats tombés si loin de la Sainte-Russie. Ce cimetière fut, à lépoque, inauguré avec tous les honneurs en présence notamment des maréchaux Pétain et Foch et du général Weygand. Depuis, chaque année, un pélerinage a lieu à la Pentecôte, auquel participent les derniers rescapés des terribles combats qui se sont déroulés dans la région.

En 1975, une délégation soviétique se rendait au cimetière de St Hislaire-le-Grand et, sans prévenir les responsables, y plaça une plaque commémorative à la mémoire des soldats soviétiques morts dans la lutte contre le nazisme. Il est vrai que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, 36 tombes ont été ajoutées à celles des combattants de 1914-18. Mais la chose prend une tournure franchement drôle, quant on sait que, parmi les 36 héros, certains ne sont pas morts dans la lutte contre le nazisme mais, bien au contraire, contre le communisme.

Cest ainsi quon peut relever toute une série de noms de combattants du 2e bataillon russe et du 2e bataillon ukrainien qui, tous les deux, ont combattu contre les Alliés. Pour être objectif, il faut ajouter que certains, parmi les 36, ont réellement combattu le nazisme puisquils ont rejoint les rangs des F.F.I. Dun échange de correspondance entre le président du Comité de Sauvegarde de la chapelle du cimetière militaire qui était alors Basile Orekhof, ancien capitaine de lArmée impériale et éditeur de la revue La Sentinelle, et M. Michel Poniatowski, alors ministre français de lIntérieur, il ressort que la rénovation, par les autorités soviétiques, des 36 sépultures existant depuis la fin de la guerre 1939-1945 a été faite en application daccords diplomatiques intervenus en 1975. Non contents de sapproprier des morts qui avaient combattu dans les rangs opposés, les Soviétiques voulurent également faire main-basse sur lensemble du cimetière et remplacer les croix, se trouvant sur les tombes des soldats russes morts en 1914-18, par une simple pierre tombale surmontée de létoile rouge.

Devant lénormité de la chose et les réactions que cela avait suscité, les Soviétiques firent marche-arrière et se contentèrent dinstaller une plaque commémorative.

CONCLUSION 1 Quelles étaient les causes de l émigration des Russes en France Pourquoi les Russes choisissaient la France comme pays d asile.

Les Russes choisissaient la France comme pays d asile parce que là règnait la liberté d expression et de la vie politique la culture française des divertissements, de l instruction et des professions était très développée en France, il y avait beaucoup de spécialistes célébres et des sanatoriums. Quelles étapes connaît l émigration russe en France. L émigration russe en France connaît quatre étapes le début de XVIIIème siècle à la suite de la révolution russe de 1917 à la fin de la deuxième guerre mondiale l émigration économique après la ruine de l URSS. 2 Comment les Russes combattant contre l Allemagne et, plus tard, contre les bolcheviks, se sont-ils trouvés en France.

Certains se sont trouvés en France parce qu il était des prisonniers de guerre. La majorité d émigrés blancs ont quitté la Russie par le sud. 3 Quelles étaient les causes de la défaite de l Armée Blanche.

L Armée Blanche a été liquidé à causes suivantes corruption des cadres trahison des Tchèques de Sibérie mésententes entre les Alliés habileté diplomatique des Soviétiques valeur militaire de lArmée rouge affaiblissement de lesprit de croisade anticommuniste. 4 Comment l Église Orthodoxe Russe est présentée en France. L Orthodoxie tenait toujours une place considérable dans la vie de plusieurs émigrés russes. Les anciens combattants de l Armée Blanche, la noblesse et les intellectuels qui ont quitté leur patrie trouvaient de soutien moral dans les paroisses des petites églises orthodoxes, comme p.e. Église Notre-Dame de l Assomption.

Les clercs orthodoxes avaient toujours de l autorité sur les civils, leur rôle n a pas changés dans la communauté des émigrés bien que les prêtres, eux-mêmes, aient pu souvent participer à la vie sociale. Quand il ne restait plus rien pour souffler du goût de vie dans l âme d un émigré, c est toujours sa foi qui venait en aide. LISTE DES OUVRAGES ÉTUDIÉS 1. Á. Íîñèê, Ðóññêèé Ïàðèæ, Áóäü çäîðîâ 2, 2001 2. L émigration russe en France, La Langue Française, 5-6, février 2000 3. Conséquences de la révolution russe, publication électronique, www.quid.frWEBETATSRU 4. L émigration russe en France, publication électronique, www.russie.netfranceemigration 5. M. Jean-Daniel Gerber nommé au Comité Nansen, publication électronique, 193.5.216.31cpf 6. La Maison Russe, publication électronique, www.russie.netfrancegen-maison.htm 7. Les russes en Corse, publication électronique, www.russie.net 8. Sainte-Geneviève-des-Bois, publication électronique, www.russie.netfrancegen-index.htm 9. Les volontaires du corps expéditionnaire russe, publication électronique, www.perso.club-internet.fr.

– Êîíåö ðàáîòû –

Èñïîëüçóåìûå òåãè: Ðóññêàÿ, ýìèãðàöèÿ, Ôðàíöèè0.056

Åñëè Âàì íóæíî äîïîëíèòåëüíûé ìàòåðèàë íà ýòó òåìó, èëè Âû íå íàøëè òî, ÷òî èñêàëè, ðåêîìåíäóåì âîñïîëüçîâàòüñÿ ïîèñêîì ïî íàøåé áàçå ðàáîò: Ðóññêàÿ ýìèãðàöèÿ âî Ôðàíöèè

×òî áóäåì äåëàòü ñ ïîëó÷åííûì ìàòåðèàëîì:

Åñëè ýòîò ìàòåðèàë îêàçàëñÿ ïîëåçíûì äëÿ Âàñ, Âû ìîæåòå ñîõðàíèòü åãî íà ñâîþ ñòðàíè÷êó â ñîöèàëüíûõ ñåòÿõ:

Åùå ðåôåðàòû, êóðñîâûå, äèïëîìíûå ðàáîòû íà ýòó òåìó:

Îñíîâíûå äîñòèæåíèÿ ðóññêîé êóëüòóðû XIX âåêà: ðîìàíòèçì â Ðîññèè; êîðíè ðóññêîãî ðîìàíòèçìà; ðóññêàÿ íàöèîíàëüíàÿ ìóçûêàëüíàÿ øêîëà è æèâîïèñü âî âòîðîé ïîëîâèíå XIX âåêà
Ðîìàíòèçì ïðîòèâîïîñòàâèë óòèëèòàðèçìó è íèâåëèðîâàíèþ ëè÷íîñòè óñòðåìëåííîñòü ê áåçãðàíè÷íîé ñâîáîäå è áåñêîíå÷íîìó , æàæäó ñîâåðøåíñòâà è… Ìó÷èòåëüíûé ðàçëàä èäåàëà è ñîöèàëüíîé äåéñòâèòåëüíîñòè - îñíîâà… Èíòåðåñ ê íàöèîíàëüíîìó ïðîøëîìó íåðåäêî - åãî èäåàëèçàöèÿ, òðàäèöèÿì ôîëüêëîðà è êóëüòóðû ñâîåãî è äðóãèõ íàðîäîâ,…

Êóðñ ðóññêîé èñòîðèè Ëåêöèè I—XXXII Êóðñ ðóññêîé èñòîðèè – 1 ÊÓÐÑ ÐÓÑÑÊÎÉ ÈÑÒÎÐÈÈ Ëåêöèè I—XXXII Âàñèëèé Îñèïîâè÷ Êëþ÷åâñêèé
Êóðñ ðóññêîé èñòîðèè Ëåêöèè I XXXII... Êóðñ ðóññêîé èñòîðèè...

Ðóññêàÿ ýìèãðàöèÿ ÕÕ âåêà
Ýòîò ìíîãîíàöèîíàëüíûé õàðàêòåð îòðàæàëñÿ òàêæå â èìïåðñêèõ ïàñïîðòàõ, êàêîâûå íå òîëüêî àêêðåäèòèðîâàëè èìïåðñêîå ãðàæäàíñòâî, îáùåå äëÿ âñåõ… Âñëåäñòâèå ýòîãî, â äàííîé ñïðàâêå íàèìåíîâàíèå «ðóññêèé» óïîòðåáëÿåòñÿ â… Êðîìå òîãî, ýòà ýìèãðàöèÿ ñîñòîÿëà íå òîëüêî èç ÷ëåíîâ âûøåîòìå÷åííûõ òðåõ ãðóïï âîñòî÷íûõ ñëàâÿí, íî òàêæå èç ëèö,…

Èñòîðèÿ ðóññêîé ýìèãðàöèè â ×åõîñëîâàêèè â 20-30-åå ãîäû 20 âåêà
Êàê èçâåñòíî, îíè âûèãðàëè. Àòîìíàÿ áîìáà, êîòîðóþ îíè ñîçäàëè ïåðâûìè, ñûãðàëà îãðîìíóþ ðîëü è ïî ñóùåñòâó îñòàíîâèëà íàøå íàñòóïëåíèå íà Åâðîïó.… À íèêàêàÿ ýëåêòðîííàÿ ñâÿçü íå çàìåíÿåò ëè÷íîãî îáùåíèÿ. Íåäàðîì Îêñôîðä,… Òî, ÷òî ïðîèçîøëî ñ ðóññêîé (ãóìàíèòàðíîé) íàóêîé â ýìèãðàöèè, åå ñïàñåíèå è åå â èçâåñòíîé ìåðå ðàñöâåò ìîæíî íàçâàòü…

ÐÓÑÑÊÀß ÏÎËÈÒÈÊÀ È ÐÓÑÑÊÀß ÔÈËÎÑÎÔÈß
Íà ñàéòå allrefs.net ÷èòàéòå: "ÐÓÑÑÊÀß ÏÎËÈÒÈÊÀ È ÐÓÑÑÊÀß ÔÈËÎÑÎÔÈß"

Ðóññêèé íàöèîíàëüíûé õàðàêòåð (â òðóäàõ ðóññêèõ ôèëîñîôîâ)
ÇÀÊËÞ×ÅÍÈÅ ÂÂÅÄÅÍÈÅ Ñ äàâíèõ âðåìåí, ñ ñàìîãî ñâîåãî ñòàíîâëåíèÿ Ðîññèÿ çàðåêîìåíäîâàëà ñåáÿ, êàê ñòðàíà íåîáû÷íàÿ, íå ïîõîæàÿ íà äðóãèõ, à ïîòîìó… Íî Ðîññèÿ, åå õàðàêòåð ýòî õàðàêòåð åå íàðîäà, õàðàêòåð ñëîæíûé è âåñüìà… Íàöèîíàëüíûé õàðàêòåð ëþáîãî íàðîäà ïðåäñòàâëÿåò ñîáîé öåëîñòíóþ ñèñòåìó ñî ñâîéñòâåííîé åé èåðàðõèåé êà÷åñòâ, ÷åðò,…

Ðóññêàÿ êóëüòóðà â XIV--XVI ââ.  XIV â. íà÷èíàåòñÿ íîâûé ïîäúåì ðóññêîé êóëüòóðû. Èäåò àêòèâíîå êàìåííîå ñòðîèòåëüñòâî â Ìîñêâå (áåëîêàìåííûé êðåìëü), Íîâãîðîäå (öåðêâè Ô¸äîðà Ñòðà-òíïàòà, Ïåòðà è Ïàâëà íà Ñëàâíå). Ñîçäàåòñÿ Ëàâðåíòüåâñêàÿ ëåòîïèñü. Â
Àêòèâíà îáùåñòâåííàÿ ìûñëü. Íîâãîðîäñêàÿ åðåñü («æèäîâñòâóþùèå») îòðèöàëà èêîíû è öåðêîâíóþ îðãàíèçàöèþ. Èì îäíî âðåìÿ òàéíî áëàãîâîëèë Èâàí III,… Ìîíàõ Ôèëîôåé âûäâèíóë èäåþ «Ìîñêâà — òðåòèé Ðèì», ñ÷èòàÿ Ìîñêâó íàñëåäíèöåé… Â êîíöå XVI â. Ô¸äîð Êîíü âîçâîäèò Êèòàé-ãîðîä è Áåëûé ãîðîä â Ìîñêâå è êðåïîñòü ãîðîäà Ñìîëåíñêà.  1550-õ ãã.…

Ðóññêèé âûáîð, èëè îñíîâîïîëàãàþùèå èäåàëû ðóññêîãî íàöèîíàëüíîãî ñîçíàíèÿ
Èäåàëû è ïåðâîãî, è âòîðîãî ðÿäà ñëåäóåò îáîçíà÷èòü êàê "çåìíûå", òàê êàê îíè ÿâëÿþòñÿ ïðîèçâîäíûìè îò æåëàíèé ñàìîãî ÷åëîâåêà. È, íàêîíåö, èäåàëû,… Âçàèìîîòíîøåíèÿ âñåõ ýòèõ ãðóïï èäåàëîâ íà ïðîòÿæåíèè âñåé èñòîðèè â… ×àùå â ðåàëüíîé æèçíè ñîâïàäàëè èäåàëû ïåðâîãî è âòîðîãî ðÿäà. Ãîðàçäî ðåæå - çåìíûå èäåàëû îêàçûâàëèñü â ãàðìîíèè ñ …

Ñòèëèñòèêà ðóññêîãî ÿçûêàÑòèëèñòèêà ðóññêîãî ÿçûêà
Íà ñàéòå allrefs.net ÷èòàéòå: "Ñòèëèñòèêà ðóññêîãî ÿçûêà"

Ìåíòàëèòåò ðóññêîãî íàðîäà ÷åðåç ïðèçìó ðóññêîé ëèòåðàòóðû 19-ãî âåêà
Ïîýòîìó ìîæíî ñäåëàòü âûâîä, ÷òî íà ñåãîäíÿøíèé äåíü ýòî äîâîëüíî àêòóàëüíàÿ òåìà. Îäíàêî ýòîìó âîïðîñó ïîñâÿùåíî ìàëî íàó÷íîé ëèòåðàòóðû, ëèøü… Îáúåêòîì íàøåãî èññëåäîâàíèÿ ÿâëÿåòñÿ ìåíòàëèòåò ðóññêîãî íàðîäà, åãî… Çàäà÷à äàííîãî èññëåäîâàíèÿ ïðîñëåäèòü, êàêèì îáðàçîì â ðóññêîé ëèòåðàòóðå è èñòîðèè îòîáðàæåíû îñîáåííîñòè ðóññêîãî…

0.034
Õîòèòå ïîëó÷àòü íà ýëåêòðîííóþ ïî÷òó ñàìûå ñâåæèå íîâîñòè?
Education Insider Sample
Ïîäïèøèòåñü íà Íàøó ðàññûëêó
Íàøà ïîëèòèêà ïðèâàòíîñòè îáåñïå÷èâàåò 100% áåçîïàñíîñòü è àíîíèìíîñòü Âàøèõ E-Mail
Ðåêëàìà
Ñîîòâåòñòâóþùèé òåìå ìàòåðèàë
  • Ïîõîæåå
  • Ïî êàòåãîðèÿì
  • Ïî ðàáîòàì