Automatiser 7. assembler 11. orthphotographies

3. nature humaine 8. précises

4. bases de données géographiques 9. travail de dessin

L’image numérique est un formidable outil de travail

 

Aujourd’hui, la cartographie se conçoit d’abord comme une activité d’extraction de données à partir de ____ __ ____ ____, suivie d’une ____ __ ____ destinée à en rendre la lecture facile et agréable. Autant la seconde activité repose sur des éléments assez stables liés à la ____ __ (perception de formes et de couleurs, habitudes culturelles), avec des ____ ____ intervenant purement en assistance et facilitation du ____ __ ____, autant la première évolue extrêmement vite. L’acquisition des « ____ ____ » (routes, bâtiments, champs, lignes électriques, etc.) utilise maintenant de plus en plus des méthodes spatiales. Mais l’image numérique, qu’elle soit prise d’avion ou par satellite, est un formidable outil de travail : elle permet d’ ____ des quantités de processus. C’est ce qui a conduit à populariser les ____, une variante moderne de la photographie aérienne dans laquelle l’image est retravaillée afin d’être exactement à la ____ ____ partout, sans aucun effet de distorsion dû au relief. Ces orthophotographies, que l’on peut ensuite ____aisément sur des surfaces aussi grandes que l’on veut, sont de lecture immédiate et facile pour tous, tout en permettant des mesures très ____.

 

3. Associez le début et la fin de chaque phrase.

1. Les mesures constituent évidemment les bases de … 2. Le nivellement direct est un nivellement de … 3. Le nivellement indirect à longue portée doit tenir compte de … 4. Sous la tour de géodésie est réalisée … 5. Par les mesures d’angles, la triangulation établit les coordonnées des sommets de chaînes de triangles … 6. C’est la photographie aérienne classique avec prise de vues d’avion … 7. La photogrammétrie, même à grande échelle (c’est-à-dire voisine du 1/5 000), …

A. … qui vont servir de canevas aux levés de la carte. B. … a aujourd’hui remplacé le levé direct. C. … grande précision, qui, combiné avec les résultats de la gravimétrie, permet le calcul des altitudes des points repères. D. … la géodésie et de la topographie. E. … qui a été la base de la photogrammétrie cartographique. F. … la courbure de la Terre et de la courbure de visée due à la réfraction atmosphérique. G. … une opération d’alignement au théodolite.

4. a) Lisez le texte ci-dessous.

 

Aux très grandes échelles (supérieures à 1/5 000, où il ne s’agit pas de cartographie au sens classique du terme), le géomètre réalise des travaux de topométrie : tout est mesuré sur le terrain. L’instrument utilisé est le tachéomètre, théodolite muni d’un dispositif de mesure des distances : le stadimètre, inclus dans la lunette, permet de lire (ou de calculer) la distance en visant une mire parlante graduée en centimètres, la stadia ; il est souvent remplacé aujourd’hui par un distancemètre, qui utilise la mesure du temps mis par un rayon infrarouge réfléchi par un simple miroir. Les courtes distances sont souvent encore mesurées à la chaîne d’arpenteur. Le report du plan est fait au bureau : il peut être automatisé si les mesures ont été enregistrées par un tachéomètre électronique, ou saisies informatiquement. Quand les positions de différents objets sont connus de façon numérique dans un même système de coordonnées, il est possible de croiser ces données avec d’autres positions, obtenues par numérisation des plans existants (réseaux enterrés, limites parcellaires), et avec d’autres données, localisées ou non, dans de véritables systèmes d’information urbains, routiers ou autres.

A grande (1/5 000) ou moyenne (1/25 000) échelle, la photogrammétrie a progressivement remplacé le levé direct, qui n’est plus employé pratiquement que pour le complètement des levés photogrammétriques, et dans des cas très particuliers : urgence, terrain très plat ou boisé. A ces échelles, le report graphique peut s’effectuer sur le terrain : la minute est fixée sur une planchette munie d’une aiguille aimantée, le déclinatoire.

 

b) Complétez, d’après ce texte, la fiche de synthèse ci-dessous.

 

1. Thème de l’article : _________________________________________________

2. Quels instruments on utilise pour mesurer? ______________________________

3. Qui mesure ? ______________________________________________________

4. Comment est fait le report du plan ? ________________________________

5. Expliquez la signification du mot numérique. ____________________________

6. Quelles possibilités d’usages offre-t-il ? ________________________________

7. Est-ce que l’usage de la photogrammétrie est répandu ?_____________________

8. Pourquoi ?________________________________________________________

9. Exprimez librement votre avis à ce sujet en le justifiant.____________________

19. LA REALIUSATION A PARTIR D’UNE BASE DE DONNEES GEOGRAPHIOQUES VECTEUR

Dans ce mode, les objets sont représentés par des points, des lignes ou des surfaces. Les points sont localisés par un couple de coordonnées dans un système de projection. En cartographie, on s’intéresse principalement aux relations entre sommets et lignes et entre lignes et surfaces. Ce sont ces relations qui permettent, par exemple, de calculer le plus court chemin pour aller d’un point du réseau à un autre. Le toponyme constitue une catégorie d’informations à part. Outre le nom lui-même, il faut lui attacher un certain nombre de paramètres pour pouvoir le représenter de manière lisible. Ce mode de représentation induit des volumes d’informations beaucoup plus faibles que dans le mode image car seules sont gérées les données utiles, coordonnées et attributs des objets.

Selon l’échelle de la carte, la représentation des entités du paysage varie. A grande échelle, un bâtiment est représenté par une surface ou une ligne fermée matérialisant son emprise. A moyenne échelle, il est stylisé par un rectangle surdimensionné par rapport à la réalité pour qu’il soit lisible. A petite échelle, inférieure au 1/100 000, les bâtiments qui sont isolés disparaissent.

Une base de données géographiques vecteur est une collection organisée d’objets géographiques représentant des éléments du paysage. Chaque objet simple est défini par sa géométrie sous forme de coordonnées X, Y et par une partie sémantique sous forme d’attributs le caractérisant. Ainsi, un tronçon de route est décrit géométriquement par une polyligne (ligne géométrique constituée d’un ensemble continu de segments de droite) représentant son axe et portant des attributs : vocation (autoroute, route nationale, secondaire, etc.), nombre de chaussées, largeur, accès, numéro, etc. Du niveau de structuration de la base de données dépendront les possibilités d’automatisation de traitements cartographiques, de contrôles de cohérence et d’actualisation.

Après avoir extrait de la base de données les informations correspondant à l’emprise de la carte, on applique la légende à chaque objet selon sa catégorie. Cette étape regroupe un grand nombre de traitements automatiques qui permettent de combiner les différents thèmes de la carte (les infrastructures de transports, d’hydrographie, les unités administratives, les courbes de niveau, la végétation, la toponymie) en fonction des règles de priorité entre les différents objets pour assurer la meilleure lisibilité de l’ensemble.

A l’issue de ces traitements automatiques, le cartographe aborde un travail de corrections et d’ajustements pour résoudre les points mal ou non traités. Pour cela, il est amené à grossir ou à déplacer certains objets. C’est le cas des nœuds routiers complexes comme les échangeurs, notamment en zone urbaine dense où la dilatation d’un carrefour induit rapidement des conflits avec les objets environnants. Le placement de la toponymie, bien dégrossi par programme, doit être affiné par une intervention au cas par cas du cartographe.

En parallèle, on réalise l’estompage. Cet ombrage est calculé par ordinateur en simulant l’éclairage par un ou plusieurs soleils, grâce à un modèle numérique de terrain.

Quand l’intérieur de la carte, après contrôle, est considéré comme correct, il faut assembler les différents éléments qui constituent le document final : le cadre et les carroyages sont calculés et dessinés, la légende est positionnée sur la carte conformément à la maquette de pliage, la couverture, qui intègre plusieurs éléments – un titre, une photo, un visuel, un ou plusieurs logos -, est également réalisée à part puis intégrée à la carte conformément à la maquette. Lorsque le résultat final est considéré comme bon à imprimer, arrive l’étape de séparation des couleurs pour générer les films planche mère. Si l’on travaille en quadrichromie, chaque détail de la carte est, selon sa couleur, décomposé en pourcentage de cyan, magenta, jaune et noir.

 

 

EXERCICES.

 

1. Dites, si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.

 

1. Dans le mode vecteur les objets sont représentés par des points, des lignes ou des surfaces.

2. Une base de données géographiques vecteur est un objet simple.

3. Chaque objet simple est défini par sa géométrie sous forme de coordonnées X,Y .

4. Les possibilités d’automatisation de traitements cartographiques, de contrôles de cohérence et d’actualisation dépendent du niveau de structuration de la base de données.

5. Les différents éléments qui constituent le document final sont : le cadre et les carroyages, la légende et la couverture, qui intègre plusieurs éléments – un titre, une photo, un visuel, un ou plusieurs logos.

 

2. Complétez avec les éléments manquants.

 

1. intersection 3. différences d’altitude 5. surface 7. altitude

2. différents points 4. distance horizontale 6. même échelle

Un profit topographique entre deux points A et B fournit une représentation de la _______ telle que la parcourrait un promeneur se rendant de A à B. En abscisse, est portée la _______ _______, alors qu’en ordonnée est repérée l’______. Il est généralement conseillé d’adopter la _______ _______ pour les deux axes. Dans certains cas, cependant, lorsque les _______ _______ sont faibles, l’échelle verticale peut être augmentée. Une feuille de papier millimétrique est appliquée contre le trait de coupe. L’ _______ des courbes des niveaux avec celui-ci est repérée sur le papier sur l’axe des abscisses, et reportée à l’altitude correspondante sur l’axe des ordonnées. Le profil topographique est obtenu en reliant les _______ ________.

 

3. Associez le début et la fin de chaque phrase.

 

1. La mise à jour d’une carte consiste à ……… . 2. La cartographie thématique, comme son nom indique, vise à ……… . 3. C’est grâce à internet qu’il est devenu possible de communiquer une cartographie évolutive presque en temps réel à ……… . 4. Aujourd’hui, les systèmes d’informations géographiques (SIG) représentent bien davantage que ……… . 5. L’acquisition, la gestion et la diffusion des données géographiques conduisent à toutes sortes d’activités, professions ou simplement compétences dans d’autres métiers : ……… .

A. ……… l’aménagement du territoire, l’environnement, le géomarketing, la gestion des équipement dans les collectivités locales, la topographie, la cartographie, les SIG… B. ……… la simple reprise au format informatique des anciennes cartes papier. C. ……… mettre en avant un thème par rapport au fonds cartographique qui sert de référence de localisation. D. ……… ajouter de nouvelles infrastructures, à modifier certains objets (leur forme ou leur caractéristique : largeur, numéro de route, importance touristique), mais aussi à opérer quelques suppressions (quartiers rénovés, haies ou bois arrachés, voies ferrées déposées, tronçons de route rectifiés). E. ……… de très nombreux usagers : suivis de catastrophes naturelles ou technologiques par exemple.

 

4. a) Lisez le texte ci-dessous.

 

Des points côtés donnent des valeurs ponctuelles de l’altitude. Les courbes de niveau relient les points situés à la même altitude. Celle-ci est d’ordinaire indiquée le long de la courbe, le haut des chiffres orienté le plus souvent vers le haut des pentes. La différence d’altitude entre deux courbes de niveau successives est l’équidistance des courbes. Sa valeur est fournie par la légende et est, selon les cartes, de 10 ou 20m. Des courbes maîtresses, dessinées en traits plus gras, donnent des altitudes particulières (tous les 50 ou 100 m). L’écartement des courbes permet d’estimer la pente : plus celle-ci est forte et plus les courbes sont rapprochées. Au contraire, les courbes espacées indiquent une pente faible. Il est possible de calculer la pente moyenne entre deux points en divisant la différence d’altitude qu’ils présentent par leur distance. La valeur obtenue multipliée par 100, fournit la pente en pourcentage.

 

b) Complétez, d’après ce texte, la fiche de synthèse ci-dessous.

 

1. Thème de l’article : _________________________________________________

2. Qu’est-ce que relient les courbes de niveau? _____________________________

3. Qu’est-ce qui est indiqué le long de la courbe ? ___________________________

4. Expliquez l’expression l’équidistance des courbes._________________________

6. Quelle est sa valeur ? _______________ ________________________________

7. Qu’est-ce qu’on estime par l’écartement des courbes? ______________________

8. Quelle est l’interdépendance entre les courbes et la pente? __________________

9. Comment est calculée la pente moyenne ? _______________________________